Association offrant la possibilité à tout juif dans le monde et à tout âge, de réaliser sa circoncision
Brit Milah pour adulte avec WordBrit
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L’Association WorldBrit
« En 2004, après avoir vécu l’émouvante et surprenante expérience d’être sandak pour un jeune adolescent, je décide de m’investir dans le domaine des Brit Milot pour adultes. J’organise alors des conférences en France, au Canada, en Suisse, au Maroc… afin de présenter aux francophones ce phénomène fort méconnu, et de les sensibiliser sur ce sujet, le but étant d’aider au financement de ces interventions privées pour tous ces nouveaux demandeurs venant d’émigrer en Erets Israël. C’est alors que je découvre avec stupéfaction que de nombreuses personnes viennent me parler de cas de Juifs non-circoncis dans leur famille ou dans leur entourage. Mais cette fois-ci, la raison ne trouve sa source ni dans les pogroms, ni dans les régimes politiques totalitaires ; le motif principal qui revient à l’ordre est : le mariage mixte !
Pourtant, en contactant directement ces jeunes concernés, je découvre qu’ils sont à l’écoute et manifestent souvent une véritable volonté de briser les chaînes d’un boulet qu’ils traînent depuis de trop longues années. D’ailleurs, ils n’ont en rien choisi cette situation, mais – chose incroyable – ils ressentent tout de même un manque, sans toutefois parvenir à le définir ! Afin de me rendre compte s’il s’agit uniquement de cas particuliers, ou bien d’un phénomène de plus grande envergure, je réussi à obtenir un reportage sur France2 à l’émission très regardée de Josy Eisenberg « La Source de Vie ». Dans les heures qui suivent notre passage à l’antenne les résultats ne sont font attendre et ce ne sont pas moins de dix-sept demandes de Brit Milah pour adultes qui affluent de toute la France ! L’assistante de Josy Eisenberg m’avouera également qu’ils ont rarement eu un retour sur l’émission aussi important, les téléspectateurs les félicitant de cette initiative à la fois concrète et tellement nécessaire. Les gens m’appellent avec empressement, leur message étant uniforme : « S’il vous plaît, aidez-nous à sauver ces jeunes de l’assimilation, ils ne sont pas responsables, ce sont de bons gars, mais nous réalisons désormais combien nous sommes coupables de ne pas leur avoir donné un minimum d’éducation juive… »
Un peu désorienté par l’ampleur du phénomène, je me tourne alors vers les grands Rabbanim d’Israël, notamment vers rabbi David Abou’hatséra qui deviendra, jusqu’à aujourd’hui, notre maître et conseiller privilégié. Il me recommande de m’organiser en me focalisant sur les adolescents et les adultes, le plus rapidement possible. Nous sommes fin 2008, l’Association WorldBrit est née… »
« Ayez le mérite de sauver ces jeunes de l’assimilation, ils ne sont pas responsables… »
Les Cliniques
La question qui se pose alors est celle de tout centraliser sur Paris mais cette solution, pourtant beaucoup moins coûteuse, ne sera pas retenue. D’abord parce que beaucoup parmi ces jeunes se montrent réticents à se faire opérer loin de leur foyer. Notre objectif reste de ne pas déstabiliser le patient afin de pouvoir agir au plus vite. Mais également parce que chacune de nos interventions dans les différentes villes de France génère beaucoup de réactions dans les communautés respectives. Ainsi, ce sont de nouvelles personnes qui nous contacteront suite à nos passages, ayant réalisé la portée de notre action. La solution de centralisation est donc écartée… Ainsi, afin de pouvoir répondre le plus professionnellement et le plus rapidement possible à ces demandes WorldBrit a mis en place un réseau international. Toute une équipe de chirurgiens compétents et expérimentés dans ce domaine est montée, chacun opérant dans sa clinique respective aux quatre coins de la France, en Europe et même au Canada.
Au-delà de la circoncision
- En amont : nous diffusons notre action auprès des communautés, sur les réseaux sociaux, dans la presse, à la radio… afin de trouver un maximum de jeunes qui auraient besoin de notre aide.
- En organisant techniquement la circoncision : obtention du certificat de judaïté, analyses médicales attestant la bonne santé du patient, réservation du bloc opératoire et du personnel chirurgical, organisation de la Sé’oudat Mitsva, achat des Téfilines (si le patient le souhaite)…
- En aval : l’équipe de WorldBrit s’occupe du suivi médical post-opératoire du patient, mais aussi – et surtout – du suivi psychologique pour l’aider à répondre à toutes ses questions et ses attentes. Puis WorldBrit l’aide concrètement à s’intégrer dans la communauté : certains souhaiteront fréquenter un mouvement de jeunesse, d’autres apprendre à lire l’hébreu afin de ne plus paraître comme des ̋étrangers ̋ dans une synagogue, voire même découvrir enfin la Torah et sa Sagesse. Pour d’autres, leur désir sera surtout de pouvoir visiter enfin Israël, cette terre qu’ils ressentent désormais comme faisant partie d’eux-mêmes…
À la recherche de Juifs non-circoncis : vous aussi pouvez y participer !
Reposons la problématique : des milliers de jeunes Juifs issus de mariages mixtes sont dispersés dans toute l’Europe. Comment les connaître afin de pouvoir prendre contact avec eux ?
C’est justement sur ce point que chacun doit se sentir concerné.
Après plus de 15 ans d’action sur le terrain , nous constatons qu’il est très rare de rencontrer des fidèles de la communauté qui ne connaissent pas, de près ou de loin, des personnes juives concernées par ce problème de circoncision tardive. Si nous avions une personne de notre famille très proche concernée par le problème et connaissant sa gravité ne ferions-nous pas tout ce qui est dans nos moyens pour l’aider à le résoudre ?! Mais chaque Juif n’est-il pas notre frère ?…
Tout d’abord, sur le plan de la Halakha, il est intéressant de remarquer que l’une des seules lois pour laquelle Hachem nous met totalement à contribution est bien celle de la Brit Milah. En effet, le Choul’han Aroukh (Yoré Dé’a 261,1) stipule explicitement qu’il est strictement interdit de laisser un Juif non-circoncis ! Ainsi, si le père n’a pas répondu à son ordonnance de circoncire son fils, cette obligation incombera du coup au Beth-Din. Et si ce dernier est passé outre (par exemple, s’il n’a pas eu connaissance du cas, ou pour toute autre raison de ce type), il incombera à toute personne connaissant un Juif non-circoncis de le circoncire lui-même ! L’intention ici étant de l’orienter en le mettant entre les mains de personnes compétentes dans ce domaine. Tout cela pour insister sur le fait que rester non-circoncis, ne serait-ce qu’un seul jour, est inconcevable aux yeux du Créateur…
Deuxièmement, chacun se doit de réaliser que beaucoup, parmi ces jeunes non-circoncis, souhaiteraient qu’on leur tende la main afin de les aider à entamer cette démarche, souvent psychologiquement difficile à surmonter seul. C’est donc pour eux une véritable libération lorsqu’ils réalisent qu’ils ne sont pas les seuls dans ce cas, et qu’il existe un organisme capable de les aider et les assister tout au long de cette difficile démarche.
C’est pourquoi, chers internautes, nous vous demandons d’user de toutes vos connaissances, influences communautaires et moyens de communication pour nous aider à trouver ces personnes et leur tendre la main. Nous ne vous demandons aucunement d’en parler avec eux et surtout pas d’essayer de les convaincre. Cela demande beaucoup d’expérience et de diplomatie. Laissez-nous faire cela. Par contre, vous seuls pouvez nous donner ces contacts.
Notre message est simple : nous devons tous réaliser qu’il nous incombe d’aider ces jeunes en regroupant nos forces, notre disponibilité, et nos compétences.
Prendre conscience également que chaque jeune que nous parvenons, ensemble, à ̋ramener ̋ vers la communauté – en lui faisant pleinement prendre conscience de son identité – est un jeune qui parviendra à fonder un foyer juif. Ce qui signifie que nous aurons le mérite de ̋sauver ̋ ses enfants, ses petits-enfants, et même ses arrière-petits-enfants !
Dès lors, a-t-on le droit de laisser tous ces jeunes dans une telle impasse ?!
…Des milliers de jeunes Juifs issus de mariages mixtes sont dispersés dans toute l’Europe. Ils n’ont pas choisi leur statut…
Une approche délicate…
En effet, ce sont de multiples barrières que nous devons abattre tout au long de cette démarche qui nous permettra, avec l’aide de D’, de parvenir à ce résultat gratifiant : que la personne choisisse, de son plein gré, de se faire circoncire en milieu hospitalier. Intervention que chacun appréhende – ce qui peut facilement se comprendre – d’effectuer en un endroit si symbolique du corps. Nous proposons ici d’éclairer l’internaute afin de mieux saisir les différentes étapes nécessaires à l’accomplissement de la circoncision chez un adulte.
Les Barrières
Barrières familiales
Dans les familles séfarades, le schéma est quelque peu différent : c’est l’ouverture vers les grandes métropoles, dans le but de s’y installer et d’y étudier afin de garantir un avenir économique meilleur, qui a provoqué un décalage insoupçonné. Qui aurait cru que le simple fait de passer du Mellah (quartier juif) d’Afrique du Nord vers l’Europe ou l’Amérique, aurait entraîné une si rapide et profonde perte de nos traditions millénaires, au bout de seulement une ou deux générations ! Pourtant, les faits sont là : le grand-père orthodoxe, et parfois même rabbin, retrouve sa petite-fille vivant avec un non-juif… Ici encore, il ne sera nullement question de juger ces familles ou ces mères juives qui, évidemment, ne réalisaient pas la portée et les conséquences de telles unions. Et encore moins les souffrances que ces dernières allaient entraîner sur leurs progénitures. Ces femmes se retrouvaient très souvent physiquement éloignées de leur famille et détachées du mode de vie dans lequel elles avaient baigné…. Lorsque ces mamans retrouvent leur fils après l’intervention, elles découvrent que toutes leurs réticences ne provenaient en fait que de l’appréhension de voir son fils effectuer une intervention chirurgicale psychologiquement difficile ; et ce alors que leur conscience leur susurrait, durant toutes ces années, qu’à l’âge de 8 jours, cela eut été bien plus facile… Quoi qu’il en soit, c’est toujours une immense satisfaction et un grand soulagement qui illuminent le visage de tous ces jeunes… et leurs mamans.
Barrières psychologiques : la peur de la douleur
Nous sommes donc là pour leur expliquer qu’il n’en est rien, du fait que tout est pratiqué en milieu hospitalier, stérile, sous anesthésie locale et donc de façon totalement indolore. Une autre méthode sera alors aussi adoptée : tous ceux qui ont déjà effectué la Brit Milah par notre intermédiaire deviendront nos ambassadeurs. Ainsi, des témoignages vidéo au moment-même de l’intervention, ou juste après, sont enregistrés et mis à disposition sur notre site de façon à ce que chacun réalise que ces interventions se font bien dans les conditions optimales que nous avons décrites.
Consultez les témoignages vidéos de juifs qui ont fait leur Brit Mila avec WorldBrit.
Barrières physiques : l’appréhension de "l’après"
Ici aussi, nous demanderons parfois aux jeunes les plus réticents, et qui hésitent encore à franchir le pas, de rentrer directement en contact avec nos ̋WorldBriters ̋. Comme nous pouvons aisément le comprendre, ils seront beaucoup plus à l’aise de discuter avec eux, en leur posant les questions les plus intimes qui les tracassent. Nous les retrouvons, après ces discussions, manifestement rassurés et soulagés, ces deux obstacles ayant été franchis.
Barrières médicales
En effet, nous nous sommes rendus compte à plusieurs reprises que certains patients essayaient de dissimuler certaines pathologies posant indéniablement un problème dans le cadre d’une intervention chirurgicale. Citons le cas de personnes atteintes d’hémophilie ou même… du sida ! Et bien que nous ayons réussi à effectuer ces circoncisions, les conditions opératoires furent évidemment adaptées afin de protéger au maximum à la fois le patient et le personnel soignant.
Barrières financières
Nous allons donc leur proposer d’effectuer, pour tous ceux qui n’en ont pas les moyens, de prendre la Brit Milah à notre charge de façon à ôter ce frein prépondérant, et libérer ainsi le patient de cette dépense souvent pour eux exorbitante. C’est bien évidemment grâce à l’aide de généreux donateurs que l’Association pourra en très grande partie fonctionner. Nous leur offrirons d’ailleurs, ̋en compensation ̋, un immense mérite : celui d’être Sandak d’un jeune qui effectue sa Brit Milah…
Financer la session
Et tout cela sans compter les frais de communication, nécessaires afin d’arriver à trouver ces jeunes et leur permettre, enfin, de réaliser l’étape qu’ils attendaient de franchir depuis tant d’années…